Il est toujours plus agréable de faire pousser ses propres fruits et légumes et d’entretenir ses espaces verts. Ce qui l’est encore plus, c’est lorsque vos méthodes restent en accord avec la nature et sont éco-responsables. Vous avez sûrement déjà entendu parler de permaculture, cette méthode de jardinage écologique qui transforme vos espaces verts en écosystèmes auto-suffisants. Elle offre une nouvelle vision du jardinage en supprimant toute utilisation d’engrais, en utilisant des matériaux recyclables, et en contrôlant la gestion de l’eau. Aujourd’hui, nous allons vous dévoiler les clés pour vous initier à la permaculture dans ce guide complet pour revoir complètement votre approche du jardinage !
Qu’est-ce que la permaculture et pourquoi s’y intéresser ?
Si vous vous demandez comment faire de la permaculture dans mon jardin, vous devez en amont comprendre en quoi consiste cette technique. Alors, nous allons donc commencer par voir ensemble pourquoi il est pertinent de s’intéresser à la permaculture.
Il faut savoir que le concept de “permaculture” a été mis en place par un australien, David Holmgren, qui s’est pendant de nombreuses années intéressé à l’écologie. Aux côtés de Bill Mollison, il s’est tourné vers l’instauration d’un “système de conception pour un mode de vie et une utilisation des terres résilientes, basé sur une éthique universelle et des principes de conception écologique“.
La permaculture, un principe moderne d’agriculture
La permaculture, c’est le principe de réguler ces habitudes de jardinage en adoptant un comportement naturel et écologique. Il s’agit donc de respecter les ressources précieuses qui composent notre planète comme la terre ou encore l’eau.
Mais comment faire de la permaculture dans mon jardin ? Il est question d’accorder chaque élément afin qu’ils puissent se développer sans avoir recours à des produits chimiques ou des engrais. Ici, c’est la biodiversité qui se développe de façon autonome. David Holmgren cherchait, à travers ce concept, à ce que chacun soit plus en phase avec les surplus et les limites locales.
L’avantage est qu’il demande peu d’entretien. En effet, en construisant un potager permaculturel et en l’accompagnant des bons accessoires de jardin, c’est la nature qui permettra à vos plantes de bien grandir en auto-suffisance.
Un développement en harmonie des végétaux
La cohabitation entre les végétaux, les insectes et les plantes crée un environnement propice au bien-être de votre espace vert.
Par exemple, vous pouvez faire en sorte d’attirer des insectes pollinisateurs afin qu’ils contribuent à la reproduction de vos plantes. Dans le cas contraire, vous avez la possibilité de faire venir des insectes afin qu’ils vous débarrassent des nuisibles et des parasites.
Si vous vous demandez comment faire de la permaculture dans mon jardin, toutes ces astuces vont faire en sorte d’éliminer toute utilisation d’engrais, de pesticides ou autres produits peu écologiques.
De ce fait, l’écosystème de votre jardin agit en parfaite harmonie. Nous vous conseillons également de bien vous renseigner au sujet des plantes que vous souhaitez ajouter à votre potager permaculturel. Certaines sont des plantes compagnes, c’est-à-dire qu’elles se développent mieux lorsqu’elles sont plantées côte à côte.
L’essentiel pour créer un véritable jardin écologique est de trouver les bonnes associations et d’élaborer un lieu propice afin que la biodiversité puisse se développer en toute sérénité. Mais comment faire ?
Comprendre les 12 grands principes de la permaculture
Le concept de permaculture repose sur une éthique ainsi que sur des principes qui sont des outils de réflexion afin de mieux adapter son comportement pour mieux s’adapter à une planète qui est limitée.
Pour mieux répondre à cette problématique, il a théorisé notamment les 12 grands principes qui régissent le concept de permaculture, à savoir :
- Observer et interagir : Afin de répondre de manière créative aux besoins de notre planète, il convient de mieux la connaître en l’observant.
- Collecter et stocker l’énergie : Pour pouvoir au mieux les utiliser et notamment lorsque les saisons changent, il est impératif de collecter et stocker l’énergie.
- Obtenir des résultats : En fonction de vos actions, constater une récompense de quelque sorte que ce soit est toujours gratifiant et implique d’avoir mis en place des interventions efficaces.
- Appliquer l’auto-régulation et la rétroaction : Lors de l’auto-régulation, il y a de fortes chances pour que la nature vous fasse passer des messages en réponse à vos mesures. L’idée est de les prendre en compte pour améliorer l’auto-régulation.
- Utiliser et valoriser les ressources et services renouvelables : La permaculture implique d’utiliser de la meilleure façon les ressources renouvelables et non renouvelables.
- Ne pas produire de déchets : Le surplus ou les déchets n’ont aucune place dans ce système où chaque ressource et production possède sa part d’action au sein de la biodiversité.
- Concevoir en partant du général pour aller aux détails : Il est primordial d’établir un plan d’action tout en ayant une vision global de l’espace et du projet pour le mettre en place dans les meilleures conditions.
- Intégrer plutôt que séparer : Il ne faut pas sous-estimer la productivité qui peut se produire en assemblant certains végétaux qui pourront alors se protéger, se renforcer et s’entraider.
- Utiliser des solutions lentes et à petite échelle : Il vaut mieux ne pas être trop gourmand dès les premières étapes. Il est préférable de partir sur de petites installations pour ensuite les faire grandir au lieu de prévoir de gros systèmes dès le départ.
- Utiliser et valoriser la diversité : Lorsque l’on s’efforce d’imposer la main de l’homme à la nature, cela crée une sorte de vulnérabilité qui perturbe le développement naturel des végétaux. Laisser agir la diversité l’aide à se construire, à se développer grâce à ses propres forces et à pousser au sein de son environnement.
- Utiliser les interfaces et valoriser les zones de bordure : Tout en laissant la biodiversité agir, il ne faut pas craindre la coalition de plusieurs végétaux bien qu’ils soient différents. N’oubliez pas que la productivité est à son comble lorsque chaque élément a sa propre mission.
- Utiliser le changement et y répondre de manière créative : C’est en observant régulièrement l’évolution de vos espaces ainsi qu’en analysant certains comportements que vous pourrez vous adapter à ces changements pour trouver des systèmes leur permettant de poursuivre leur développement.
Comment faire de la permaculture dans mon jardin ?
Dans l’ensemble, il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance importante dans la jardinerie pour se lancer. C’est aussi son avantage, car c’est à la portée de chacun ! Mais rassurez-vous, nous vous aidons à créer et à comprendre comment créer votre potager en permaculture dans les meilleures conditions !
Avant de commencer : L’importance de l’analyse du terrain !
La première chose à faire, c’est d’observer et de connaître votre environnement. L’un des principes de la permaculture, c’est de ne pas chambouler votre habitacle, mais plutôt de s’adapter à lui.
Comme nous l’avons vu lors de l’explication du concept de la permaculture, votre observation va être votre meilleur allié pour comprendre et interagir avec vos espaces de manière créative.
Pour comprendre comment faire de la permaculture dans mon jardin, il faut trouver la zone de culture idéale.
- L’ensoleillement
Nous vous recommandons d’être attentif aux zones d’ombre, de soleil, aux endroits humides et aux types de plantes qui se développent dans votre espace vert. Les plantes n’ont pas toutes les mêmes besoins et c’est la raison pour laquelle vous devez faire attention à ces premiers signaux.
- Le mouvement
Votre éco-système aura plus de chances de s’accroître en étant à l’abri du vent et au calme. Vos supports de culture doivent donc être analysés minutieusement afin d’être adaptés à leur environnement et leur type de terrain.
Dans l’ensemble, il n’y aurait aucun intérêt à créer un jardin en permaculture si l’habitacle est situé à l’ombre et dans une zone sèche. Vous pourriez utiliser les meilleurs éléments pour faire pousser vos plantes, mais si l’endroit initial n’est pas propice au développement, rien ne pourra y faire !
- La nature du sol
Vous allez impérativement devoir tester la nature de votre sol (sableuse, argileuse, grumeleuse). Pour cela, vous pouvez réaliser la méthode du bocal transparent. Il suffit de verser un peu de terre dans ce dernier ainsi que de l’eau. Vous devrez ensuite secouer fortement le bocal pendant quelques minutes puis laisser reposer le tout pendant 24 heures.
Dans la finalité, vous devrez interpréter le résultat. Il va y avoir trois couches : les sables au fond, les limons au milieu et l’argile sur le dessus. Il faudra alors mesurer chaque couche à l’aide d’une règle puis convertir chaque mesure en pourcentage. Grâce à un triangle des textures, vous pourrez ainsi reporter vos valeurs pour connaître la nature de votre sol.
Permaculture et climat : montagnard, océanique, continental, méditerranéen
Il est évident que selon la région dans laquelle vous résidez, vous devrez choisir des végétaux adaptés à votre climat. Heureusement, nous sommes là pour vous aider à mieux comprendre votre environnement pour mieux interagir avec lui !
- Climat continental
Si vous résidez vers l’intérieur des terres dans le centre-est, l’est ou le nord-est, il est fort probable que vous ayez un climat continental. On le reconnaît principalement avec des étés assez chauds ainsi que des hivers assez froids. Cela signifie que vous devrez abriter vos végétaux les plus fragiles ou installer des plantations dont les caractéristiques correspondent à ce type de climat.
- Climat océanique
Lorsque l’on se déplace sur toute la côte ouest, on retrouve des étés frais ainsi que des hivers doux. Ce sont des caractéristiques typiques d’un climat océanique. C’est une zone dans laquelle les précipitations sont assez importantes. L’une des particularités ici, c’est que les variations de températures ne sont pas très violentes et l’indice UV sont bien plus bas que dans d’autres régions.
Si l’on prend en compte l’humidité, les températures raisonnables et les chaleurs peu présentes, c’est un climat idéal pour les plantes fragiles (tant pour le gel que pour les risques de brûlures) et exotiques.
- Climat montagnard
Le climat montagnard se retrouve, comme son nom l’indique, dans les zones de massifs. Les hivers peuvent être très froids et l’attitude impacte également les températures qui sont assez fraiches. De plus, il peut y avoir des gelées printanières tardives et des étés orageux. Dans les massifs, on remarque souvent un vent assez froid et même parfois de la neige. Ce ne sont pas spécialement de bons éléments pour les plantes. Il faudra donc choisir des végétaux rustiques
- Climat méditerranéen
Le sud est très connu pour sa météo très chaude l’été et relativement douce l’hiver : c’est le climat méditerranéen. Les précipitations sont très faibles ou quasi inexistantes l’été mais elles peuvent être plus fortes en automne. Il est donc évident que les plantes fragiles au soleil et au risque de brûlure ne sont pas les bienvenues. Vous devrez les couvrir des rayons du soleil.
La meilleure solution, et le sud est réputé pour cela, c’est de choisir des végétaux qui ne nécessitent que peu d’arrosage et qui peuvent survivre aux fortes chaleurs, comme les oliviers ou les agrumes par exemple.
Quand commencer à préparer son jardin ?
Même en tant que débutant, tout le monde sait que les plantes ne poussent pas en deux jours. Lorsque l’on se demande comment faire de la permaculture dans mon jardin, il est important de connaître le bon moment pour entamer l’installation de votre carré potager.
Les plantes n’ont pas toutes le même rythme de développement et certaines ne sont pas habilitées pour les mêmes saisons. Nous vous conseillons donc de vous renseigner sur le type de végétation que vous souhaitez planter pour connaître la meilleure période pour commencer.
Comment faire de la permaculture dans mon jardin ? Dans l’ensemble, il est recommandé de débuter ses semis au printemps. La majorité des fruits et légumes sont favorables à cette période de l’année et vous pourrez espérer voir vos plantations pousser pour l’été.
Les premiers pas en permaculture
Afin que vous puissiez profiter de vos fruits et légumes ou même de votre jardin en général, vous allez devoir faire en sorte de créer un espace adapté pour la permaculture.
Comment débuter en permaculture ?
Si vous voulez vous lancer dans la permaculture, il va falloir retenir quelques points de réflexion avant de réellement passer à l’action. Comme nous l’avons vu dans une partie précédente, votre jardin doit être minutieusement inspecté pour comprendre les possibilités, les besoins et les textures.
Réaliser un jardin en permaculture, c’est mettre en place des méthodes de plantations tout en respectant l’environnement. Utiliser la biodiversité ainsi qu’une fertilisation naturelle sont les principaux éléments qui aideront vos plantes à se développer.
Vous devez donc établir votre plan en visualisant globalement ce que vous êtes sur le point de réaliser. N’oubliez pas, il s’agit du concept numéro 7 des grands principes de la permaculture : Concevoir en partant du général pour aller aux détails.
Pour bien débuter en permaculture, il faut appréhender chaque grande étape du processus :
- Observer le sol et l’environnement
- Choisir les plantes
- Dessiner le projet (emplacements, carré potager)
- Etablir l’espace pour vos plantations en fonction de votre jardin
- Choisir un lieu calme et ensoleillé
- Débuter au printemps
- Bien organiser son carré potager avec des plantes compagnes
- Récupérer l’eau de pluie
- Utiliser des oyas pour arroser votre jardin
- Protéger son jardin et ses plantes
Outils et équipements pour la permaculture
En tant que débutant, il est toujours complexe de bien comprendre la fonctionnalité de chaque outil de jardinage. Pourtant, tous ont une utilité primordiale et vous allez voir que pour vous lancer dans la permaculture certains vont vous être plus indispensables que d’autres.
Voici donc quelques outils à sélectionner pour démarrer la permaculture dans votre jardin :
- La binette : Elle pourra vous être utile dans les premiers jours de mise en place car elle sert à casser la croûte qui se forme généralement sur le sol et qui bloque l’aération. En protégeant vos plantes avec du paillage, vous n’aurez plus à renouveler la tâche régulièrement.
- Les gants : Veillez à toujours vous protéger afin de ne pas vous blesser.
- Le croc : Cet outil vous servira si vous envisagez de casser des mottes de terre et que vous souhaitez étaler du compost ou du paillage dans votre jardin.
- Le semoir : Semer à l’oeil peut parfois impliquer de perdre quelques graines en route. Avec un semoir, vous n’aurez plus à vous fatiguer et vous pourrez économiser les graines avec une répartition régulière.
- La bêche : Elle est toujours utile pour creuser, planter, déplacer.
- La fourche bêche (ou grelinette) : Si vous voulez aérer la terre pour la rendre moins compacte, c’est l’outil qu’il vous faut ! Cela permet à l’eau et aux nutriments présents dans la terre de mieux circuler.
L’aménagement de l’espace en permaculture
Maintenant que vous êtes bien équipé et que vous avez une vision globale de votre plan de permaculture, vous allez devoir penser à l’aménagement de vos espaces. N’oubliez pas de commencer par observer votre jardin pour mieux le connaître (ensoleillement, mouvement, nature du sol, climat).
Ici, nous vous conseillons de diviser votre jardin en différentes zones, chacune ayant une importance capitale dans le développement de votre espace de permaculture.
La répartition et la division doivent se faire en fonction de votre jardin. Généralement, il faut partir d’une première zone qui est celle la plus proche de votre habitation. C’est un espace qui devra être aménagé, notamment si vous souhaitez installer une terrasse ou même un potager. Plus vous vous éloignez de cette première zone, moins les interventions de votre part seront nécessaires.
L’idée est donc que la dernière zone, la plus loin de votre maison, soit un espace pleinement auto-suffisant, voire sauvage. Entre les deux, vous pourrez ainsi placer des végétaux qui nécessitent un entretien régulier.
Ensuite, vous ne devrez pas oublier de jouer sur les étages en plaçant au plus proche de votre maison des plantes couvre-sol, puis les herbacées, puis les arbustes, puis les plantes grimpantes et enfin, au plus loin de votre maison, les grands arbres.
Comment faire de la permaculture dans mon jardin et organiser mes plantations ?
Comment créer un carré potager en permaculture ?
La première chose à savoir pour réussir son carré potager, c’est que sa forme peut énormément varier. Etant donné qu’il provient de votre création, libre à vous de fixer les dimensions selon vos envies.
Ce qui peut vous être très utile cependant, c’est de réserver un bord plat pour poser vos outils ou pouvoir s’appuyer ou se reposer tout en jardinant. L’autre astuce est de construire un carré potager sur pied pour éviter de constamment se baisser lors de votre culture.
Alors comment faire de la permaculture dans mon jardin et créer un carré potager ? Le matériau le plus utilisé pour cette réalisation reste le bois. Il vous suffit de fixer plusieurs planches afin de construire une forme de bac pour accueillir vos plantes.
Pour remplir votre carré potager, les matières organiques seront les bienvenues. Pour cela, nous vous recommandons d’avoir un bac à compost et de l’utiliser pour donner de l’énergie et de la vivacité à vos plantes. Les engrais verts sont très utiles pour nourrir vos plantations.
Comment remplir un carré potager en permaculture ?
Pour le protéger, il est important d’aérer le sol et de ne jamais le laisser nu. Cela permet de conserver l’humidité et de faire en sorte qu’elle ne s’évapore pas. Nous vous conseillons d’utiliser une technique de paillage pour cela. Grâce à cet outil, vos plantes seront protégées des intempéries de la météo et elles pourront résister à tout changement climatique.
Nous vous donnerons une astuce 100% écologique pour arroser vos plantations dans la suite de cet article.
Si vous vous demandez comment faire de la permaculture dans mon jardin potager, le principe va être de créer un maximum de diversité dans une mise en place très restreinte. Une bonne organisation est donc requise pour favoriser la croissance de vos cultures.
Pour que vos plantations se développent dans les meilleures conditions, vous devez faire en sorte de placer des plantes associatives qui se nourriront entre elles. Il faut prendre soin de placer des végétaux qui ont des besoins similaires côte à côte. Les légumes, les fleurs ou encore les arbres fruitiers ont la particularité de pouvoir s’harmoniser.
Attention encore une fois à choisir des végétaux adaptés à votre climat ainsi qu’à votre environnement !
Si vous vous demandez comment faire de la permaculture dans mon jardin et dans un espace aussi restreint, n’hésitez pas à jouer sur la hauteur ! Pour gagner de la place, vous pouvez installer un treillis sur les côtés de votre carré potager afin que les plantes puissent pousser en hauteur.
Que planter dans son potager et comment le protéger ?
Démarrer la permaculture, c’est penser à un dispositif de protection pour que vos plantes puissent se développer en auto-suffisance. Certes, cela demande un certain travail physique, mais vous verrez qu’une fois l’ensemble terminé, vos cultures n’auront plus besoin d’entretien !
Le choix des plantes grâce aux bonnes associations
Pour permettre à votre jardin potager de se développer, il faut savoir que certaines plantes doivent être installées à côté car certaines peuvent combattre les éventuels agresseurs de la nature, d’autres se protéger des maladies et d’autres attirer des végétaux aidant à leur croissance. On les appelle les plantes compagnes.
Pour tout connaître sur l’association de plantes, nous vous invitons à lire notre article dédié au jardin écologique en cliquant sur ce lien. Vous découvrirez des astuces pour créer les bonnes combinaisons de plantations car il faut savoir que certaines plantes n’apprécient pas forcément certains voisins.
Pour vous donner un exemple, les herbes aromatiques aident à repousser les insectes pouvant nuire à votre permaculture.
L’ail, le fenouil, la sauge, le romarin, l’aneth ou encore la lavande éloignent les insectes. Cependant, il est possible que ces herbes ne s’accordent pas avec certaines plantes.
Comment attirer les bons insectes et repousser les nuisibles
Afin de protéger votre potager, vous pouvez attirer des végétaux favorables à la croissance de celui-ci. Il est généralement recommandé de placer du carton afin d’enrichir votre sol. Cependant, cette astuce permet surtout d’attirer des micro-organismes et aussi les vers de terre !
Lorsque l’on se demande comment faire de la permaculture dans mon jardin, il faut savoir que les vers de terre sont très utiles pour entretenir la santé de votre terre. De ce fait, de nombreux végétaux peuvent vous aider à protéger votre sol.
Si vous souhaitez attirer naturellement des insectes pollinisateurs dans vos cultures, vous pouvez construire un hôtel à insectes. Sa fonction est d’ailleurs multiple car il attire à la fois les insectes pollinisateurs (bourdons, abeilles, osmies, papillons, etc) mais aussi les insectes qui vont éloigner les nuisibles (chrysopes, carabes, coccinelles, perce-oreilles, etc).
Le petit plus, c’est que les insectes permettent de recycler les déchets en les transformant en matière organique pour la terre. C’est donc un moyen écologique de favoriser la biodiversité pour éviter d’utiliser des pesticides et laisser la nature faire son travail !
Ce qu’il faut préciser, c’est que les limaces ne sont pas nécessairement des dangers pour votre jardin. Elles aident notamment à la décomposition et au recyclage de la matière organique. Il faut simplement mieux comprendre la place de la limace et trouver des solutions pour conserver un éco-système efficace dans votre jardin.
Comment faire de la permaculture dans mon jardin et l’arroser ?
Se lancer dans l’aventure de la permaculture, c’est faire en sorte de respecter toutes les conditions pour créer un véritable jardin écologique. L’irrigation de votre végétation est donc un point essentiel à bien surveiller.
Quelles sont les techniques d’irrigation en permaculture ?
La permaculture, vous l’aurez compris, incite à préserver les ressources de notre planète pour mieux les utiliser. L’une d’entre elles qui est sûrement la plus précieuse, c’est l’eau. Le jardinage est sûrement l’une des activités qui consomme le plus d’eau, et pourtant, ce sont autant de litres qui ne sont pas toujours nécessaires pour le bon développement des plantes.
Pour cela, il existe plusieurs techniques d’irrigations qui vont permettre maîtriser les arrosages sans gaspiller d’eau :
- Le goutte-à-goutte : Vous allez installer un tuyau percé en le laissant passer à côté de vos cultures. Cela permet d’irriguer directement la terre (et non les feuilles) dans une quantité raisonnable et régulière. C’est une technique efficace mais qui implique d’avoir un flux constant d’eau qui circule, ce qui n’est pas toujours le mieux pour vos plantes.
- La récupération d’eau de pluie
- L’utilisation des Oyas pour arroser précisément selon les besoins de vos plantes
- Le paillage : Couvrir le sol de paillis est une excellente solution pour éviter l’évaporation et donc le gaspillage de l’eau. Il retient l’humidité au niveau du sol et protège vos plantes.
Récupérer l’eau de pluie
Parmi les accessoires de jardin à utiliser, vous allez devoir vous munir d’un système d’irrigation qui permet de maîtriser votre consommation d’eau.
Mais comment faire de la permaculture dans mon jardin tout en économisant l’eau ? Tout d’abord, nous vous conseillons d’opter pour la récupération d’eau de pluie.
Pour cela, vous pouvez installer un réservoir d’eau qui se remplira pendant les temps pluvieux. Ainsi, vous pourrez l’utiliser pour remplir votre système d’irrigation et votre consommation d’eau sera réduite. De plus, cela permet d’attirer d’autres espèces végétales.
Pour comprendre comment faire de la permaculture dans mon jardin, il est important de bien faire circuler l’eau récupérée afin que vos plantes puissent bien se développer. Pour cela, beaucoup d’options s’offrent à vous, dont le système d’irrigation artisanal !
Utiliser des oyas pour hydrater les plantes
Comme évoqué en début de cet article, la permaculture a l’avantage de ne pas demander beaucoup d’entretien. Mais ce qui peut être un réel atout pour vous, c’est qu’il existe un moyen de ne pas avoir à se préoccuper de l’arrosage de votre jardin !
Les Ollas ont la particularité de laisser la plante venir puiser l’eau dont elle a besoin lorsque sa terre est sèche. Vos plantes vont fixer leurs racines tout autour de l’Ollas afin qu’elle puisse s’hydrater en autosuffisance. Il permet d’irriguer en profondeur tout en évitant la création de mauvaises herbes.
Cela permet donc de se débarrasser de l’arrosage manuel mais aussi de maîtriser votre consommation de cette ressource si précieuse. Savez-vous que les Oyas vous permettent d’économiser jusqu’à 70% d’eau ?
Si vous vous demandez comment faire de la permaculture dans mon jardin, c’est un outil indispensable pour créer un environnement éco-responsable.
Les Ollas vous intriguent ? Vous voulez en savoir plus sur cette technique révolutionnaire d’irrigation ? Cliquez sur ce lien pour découvrir une nouvelle façon d’arroser son jardin !
Grâce à tous ces conseils, vous n’aurez plus à vous demander comment faire de la permaculture dans mon jardin !
Conclusion
La permaculture est un concept qui permet de transformer non seulement votre jardin, mais également votre vision du monde. C’est notamment parce qu’elle implique de respecter de grands principes mais aussi une éthique particulière :
- Prendre soin de la Terre : Protéger la terre, l’eau, et l’air, sources de vie.
- Prendre soin des êtres humains : Créer des communautés soudées et des systèmes de soutien.
- Partager équitablement : Réduire la consommation, réutiliser, et redistribuer les surplus.
La permaculture est bien plus qu’une simple méthode de jardinage. C’est une philosophie, une éthique basée sur l’harmonie entre l’homme et la nature. Elle cherche à créer des écosystèmes durables, productifs et autosuffisants en imitant la nature, pour qu’elle n’ait plus à s’adapter à nous.
Cela requiert un processus précis d’observation de réflexion et d’action :
- Observer le sol et l’environnement
- Choisir les plantes
- Dessiner le projet (emplacements, carré potager)
- Etablir l’espace pour vos plantations en fonction de votre jardin
- Choisir un lieu calme et ensoleillé
- Débuter au printemps
- Bien organiser son carré potager avec des plantes compagnes
- Récupérer l’eau de pluie
- Utiliser des oyas pour arroser votre jardin
- Protéger son jardin et ses plantes
En adoptant de nouvelles méthodes, vous allez redécouvrir le plaisir de jardiner tout en vous rapprochant de la nature pour mieux la connaître.
Le bénéfice à long terme de la permaculture
Si la permaculture incite à réaliser de grandes installations ainsi qu’un travail physique conséquent, il faut savoir que les avantages sur le long terme sont vraiment gratifiants.
Voici les avantages sur le long terme de la permaculture :
- Durabilité : Les systèmes de permaculture sont conçus pour être durables et résilients, ce qui réduit les besoins en ressources extérieures.
- Biodiversité : Votre jardin devient un refuge pour la faune et la flore, contribuant à la biodiversité.
- Auto-suffisance : En développant votre potager 100% écologique, vous vous tournez vers une production bio et indépendante. Lorsque les végétaux s’entraident entre eux, cela réduit également votre charge de travail régulier en tant que jardinier.
- Santé : Ne plus utiliser de pesticides ou de produits chimiques aura également de l’impact sur votre santé.
- Économie : Cultiver ses propres fruits et légumes, ne plus utiliser de pesticides, consommer moins d’eau, vous allez réaliser de grosses économies grâce à ce nouveau comportement.
- Réduction des déchets : En suivant le principe de “ne pas produire de déchet”, tout est réutilisé au sein du système.
La solution pour un arrosage plus écologique et des plantes heureuses,
Wepot